La rose est
sans pourquoi
Mon mémoire de recherche aux beaux arts "Morphorescences" s’interroge sur la nature des formes et leur évolution en mêlant sensibilité esthétique, exploration scientifique et réflexion philosophique. Il débute par une appréhension intuitive des formes organiques, où la vie est envisagée comme un mouvement perpétuel et tourbillonnaire. Les structures naturelles, telles que les fractales ou les dendrites, révèlent une géométrie universelle qui témoigne d’une organisation intrinsèque du vivant. Cette première approche met en avant l’importance de l’observation et de l’intuition pour comprendre la nature, dans une démarche où la contemplation poétique dialogue avec une quête de sens profond. Elle s’inscrit également dans une esthétique biomorphique qui cherche à traduire l’unité entre la forme et la vie, à travers des créations qui incarnent l’harmonie et la continuité avec le vivant.
Dans un second temps, le mémoire explore la naissance des formes en s’appuyant sur les découvertes scientifiques, depuis les premières intuitions jusqu’aux théories modernes. Il examine comment les structures vivantes émergent et se transforment, en étudiant les processus dynamiques qui sous-tendent leur existence. Cette réflexion relie les modèles géométriques et les observations biologiques, montrant comment science et design se croisent pour révéler les lois invisibles qui régissent les architectures du vivant.
Enfin, le mémoire aborde la complexité des systèmes dynamiques, où la forme est pensée comme un élément intégré dans des réseaux d’interactions en constante transformation. L’émergence de l’ordre à partir du désordre, l’auto-organisation et les systèmes autorégulés montrent comment les formes se développent de manière autonome, tout en interrogeant leurs possibles prolongements artificiels ou cosmiques. Cette perspective aboutit à une vision globale et transdisciplinaire, où la pensée contemporaine, qu’elle soit scientifique, philosophique ou artistique, converge pour dévoiler une compréhension élargie des formes, de leur genèse à leur devenir, tout en affirmant la nécessité d’un dialogue constant entre observation sensible et modélisation conceptuelle.
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