L'analogie entre les choses devient langage, où le mouvement se fige en arrêt sur image, capturant l’éphémère dans sa persistance. C’est l’exploration des porosités — ces frontières floues entre concepts, entre formes et idées — qui ouvre à une pensée en glissements, en jeux de sens mouvants, refusant la fixité et l’univocité.
Au cœur de cette matrice, une grammaire simple, élémentaire, s’impose : celle de l’arborescence. Mais ce n’est pas seulement une forme, c’est un principe vivant, une manière d’être au monde qui relie sans enfermer, qui transforme sans détruire, qui étend sans saturer. Plus largement, cette arborescence s’ouvre au rhizome — cette multiplicité sans centre, cette connexion horizontale et protéiforme — qui fait éclater les hiérarchies et crée un réseau infini de possibles.